Mots-clés : énergie sexuelle, plaisir androgyne, prostate
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Andraneros.
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14 décembre 2019 à 0 h 21 min #35674
bzoParticipantpeu à peu, le plaisir prostatique ne m’a plus suffit
malgré les super O , malgré des orgasmes qui duraient parfois pendant de longues minutes,
malgré des séances de folie où mon corps m’a entraîné loin, mais tellement loinj’en frissonne rien que d’y penser à quel point il m’a entraîné dans des moments d’orgasmes extrêmes
où je ne contrôlais plus du tout mon corps, il ruait, se convulsionnait,
je tombais du lit, continuer de me tordre dans toutes les directions, me cognant aux meubles
complètement hors de moice fut très violent en fait souvent, extrêmement jouissif, orgasmique mais très violent, sans concessions
le plaisir prostatique est violent souvent en fait si on y regarde de plus près
car nous nous confrontons à toutes ces énergies que nous parvenons à libérer en nous
en tant qu’homme, avec des attentes d’homme, avec des réflexes d’homme, avec notre nature d’hommenos orgasmes prostatiques sont violents,
nous aimons les fusées qui décollent avec force et fracas,
qui sont dressées bien à la verticale tandis qu’elles s’élèvent,
crachant du feu, faisant beaucoup de fumée,
montant dans le ciel le plus haut possibleje ne regrette rien mais cela n’a été qu’une étape pour moi,
une merveilleuse étape à bien des égards,
une étape d’initiation à la sorcellerie que nous portons en nous,
la découverte de tout un monde en moi, de possibilités immenses, illimitées,
mais le plaisir peut devenir tout autre chose encore, notre invention de A à Z
si nous le prenons en main,
si nous sortons totalement des clous et que nous n’écoutons plus que notre désir,
que nos plus intimes aspirationsle plaisir prostatique a été une étape peut-être nécessaire dans mon parcours,
et probablement, grâce au fait que je me sois lancé à la découverte d’une autre façon de faire
avec une prostate déjà totalement éveillé et réceptive,
cela m’a aidé grandement, cela aura été décisifces énergies que nous avons au fond de nous, elles sont féminines,
définitivement féminines
et je sentais qu’il y avait moyen de les vivre au féminin malgré que je sois un homme,
malgré que je ne sois pas homosexuel, juste un gars à peu près normal,
certes prêt à expérimenter, certes prêt à reculer toujours ses limites,
jusque ne plus en avoir aucune,
juste vivre le désir avec tout ce qu’il porte au fond de lui
car c’est ainsi, j’en ai eu l’intuition,
que nos énergies des profondeurs, féminines dans leur essence
révèlent toute leur ensorcelante richesse, toute leur incroyable variété
et c’est dans ce sens que j’ai travaillé depuis,
que j’ai évolué depuis
et je ne le regrette pas un instant,
les super O et les orgasmes qui s’enchaînent pendant des heures,
ne me manquent pas un seul instantce plaisir désormais, semble tellement naturel à mon corps, comme de respirer, comme de bouger,
c’est une fonction supplémentaire que j’ai fait éclore en moi,
qui désormais, est arrivée à maturité,
tout mon corps en fait réagit comme un organe sexuel,
je peux me toucher n’importe où, bouger n’importe comment,
il réagit au quart de tour, éveille des sensations, du plaisir
dans mon bassin, il y a comme un coeur sexuel
composé d’un sexe féminin avec son braquemart à demeure dedans,
prêts à entrer en actionle fait que je parvienne à jouir tout en me préparant un thé,
m’est devenu tout à fait normal,
toujours aussi magique, aussi sublime mais en même temps normal, totalement intégré à mon quotidien,
il me parait normal de sortir mon linge de la machine à laver
et en même temps de gémir de plaisir, le bassin empli d’ondes délicieusesmon sexe est un sexe d’homme, un pénis
mais la chair dont est faite ce pénis, elle n’a pas de sexe,
elle peut vivre le plaisir au masculin comme elle peut le vivre au féminin,
c’est là une des clefs de ma pratique,
c’est grâce à cette propriété dans notre bidoche, dans notre sang, dans nos os
que tout est possible,
que toutes les magies sont rendues possible14 décembre 2019 à 10 h 54 min #35677
bzoParticipantmon plaisir au féminin,
mon plaisir androgyne, plus exactement,
maintenant qu’il est arrivé à maturité,
maintenant que je peux l’allumer, comme je le veux, où je le veux, quand je veux, chez moi,
en n’importe quelle circonstance, occupé à n’importe quelle tâche du quotidien,
maintenant qu’il fait tellement part de ma vie, tellement totalement intégré à mon êtrece matin par exemple, m’étant éveillé, ayant repris conscience,
me suis étiré et puis tout naturellement, sans même y réfléchir,
me suis mis à bouger langoureusement, me suis mis à me caresser lentement,
à faire monter quelques contractions et à laisser jouer mes cuisses et mes parties ensemble,
comme j’aime leurs innombrables petits frottements,
leurs innombrables petites pressions,
les unes contre les autres,
cela se met à murmurer directement dans ma chair,
qu’il faisait bon sentir cette peau sous ma paume,
qu’il faisait bon de sentir comme elle s’embrasait directement au moindre contact,
qu’il faisait bon de sentir comme tout mon corps s’emplissait de nectar ineffable,
comme j’étais devenu en un instant de tout mon être,
liane lascive, anguille ivre de plaisir, ondulant dans un océan de voluptéle plaisir, tel que je l’ai laissé se développer en moi,
est devenu une forme d’expression de mon corps, de tout mon être,
le désir quand on le libère totalement, qu’on le laisse s’exprimer totalement,
devient une sorte de forme d’expression majeure
impliquant tout son être, vos abysses, toutes vos énergies vitales,
enfin tout ce que vous portez en vous,
tout participe, tout entre en fusion, en effusion,
tout trouve là une porte de sortie sublime et extrêmement satisfaisante, épanouissante,
une sorte de forme d’art extrêmement personnel,dans l’instant,
qui ne va laisser aucune trace d’elle-même, qui sera perdue après vous,
liée à votre corps, à tout votre êtreon part à la quête de chefs d’oeuvre dans l’instant, de moments d’absolue incandescence
où la chair libérée de toutes contraintes, de tout tabou, s’ouvre,
s’ouvre comme une fleur géante, butinée de toutes parts,
s’offre au monde, s’offre à l’air, s’offre à la lumière,
s’offre au ventil y a de l’éternité dans un instant,
une merveilleuse petite dose d’éternité dans les instants,
qu’il faut aller essayer de chercher, de s’injecter,
pour vivre une félicité totalement débridée dans notre chair,
nous devenons une oeuvre d’art , s’élevant un instant, à la gloire de la vie,
flamme précieuse, éphémère, brûlant dans l’instant de toutes les forces secrètes enfouies en nous14 décembre 2019 à 17 h 54 min #35678
bzoParticipantje regarde mon sexe avec sa peau plus sombre que le reste, toute basanée,
tout recroquevillé, tout rabougri,entre mes cuisses en mouvement,
bougeant comme un gros ver aveugle, malhabile, moumoi seul sait,
à quel point dans l’invisible, pour l’instant,
il est un danseur sublime, effectuant des figures de style somptueuses,
une chorégraphie sensuelle, harmonieuse, fleurie d’étoiles en mouvement
qui le précipite vers le ciel15 décembre 2019 à 1 h 38 min #35679
bzoParticipantce qui m’étonnera toujours, c’est à quel point cette puissance qui m’envahit
et puissance, il y a, vous pouvez me croire,
à quel point, je disais donc, elle est en même temps douceur,
cette puissance qui m’envahit, qui me soulève comme un fétu de paille sur ses vagues,
est la douceur-mêmeje parlais un peu au-dessus de la violence inhérente au plaisir prostatique,
avec celui-ci, pour résumer,
on vit essentiellement les énergies que nous avons au fond de nous,
que nous libérons, que nous faisons monter,
au masculin,
même si nous avons des moments où nous basculons de l’autre côté, du côté du féminin,
pour quelques instants, voire plus longtemps,
cela dépend d’une personne à l’autre
mais ce n’est souvent pas conscient, enfin pas au début en tout cas,
cela vient peu à peu ou alors pas du tout, là aussi cela dépend des personnes,
certains l’acceptent, cela éveille leur curiosité, les incitent à travailler dans ce sens,
d’autres le refusent, le dédaignent,
certains devinent plus ou moins ce qui se passe en eux dans ces moments,
que du féminin les envahit, les fait fonctionner pour quelques instants,
les fait fonctionner pour quelques instants totalement différemment
mais le plaisir prostatique, reste avant tout
une affaire de mâle explosion des énergies féminines que nous avons au fond de nous,
on frotte, on pressurise, on titille sa prostate, jusqu’à ce que celle-ci fasse tout exploser,
nous travaillons en ce sens, patiemment, avec obstination, méthodiquement,
que cela explose et puis encore et encore et encore
et au plus cela explose, au plus fort cela explose, au plus on est contentalors que là, vivant ces énergies, féminines donc dans leur essence,
au féminin avec juste qu’il faut comme masculin à côté,
il n’y a plus aucune violence, juste de la puissance, de la puissance pure,
juste de plus en plus de puissance, de la puissance d’une incroyable douceur,
juste de plus en plus de douceur, de la douceur d’une incroyable puissance,
et quand cela explose car cela explose chez moi aussi,
de plus en plus souvent même en fait et de plus en plus fort,
c’est encore plus doux, c’est encore plus puissant,
ce sont des raz de marée de douceur et de puissance qui m’envahissent
des explosions nucléaires de douceur et de puissance dans ma chairvariations sur le thème de la puissance et de la douceur donc,
c’est tout moi durant mes séances,
c’est un thème qui se varie à l’infini sans risque de répétition,
on ne s’en lasse pas,
la puissance sans plus une once de violence
dévoile toutes ses capacités à épanouir dans l’instant,
la puissance sans plus une once de violence
dévoile toutes ses capacités à rassasier la chair,
la puissance sans plus une once de violence
dévoile toute son incroyable richesse et diversité, dévoile d’infinis détails,
la puissance sans plus une once de violence
dévoile cette qualité cristalline, suffocante de finesse et de précision
qui fait qu’on semble empli de vibrations et de lumière partout par moments15 décembre 2019 à 10 h 27 min #35683
bzoParticipantpincement au coeur ce matin en ouvrant le Nouvel Obs en ligne,
Anna Karina, celle qui a enchanté quelques uns des meilleurs films de Godard,
Vivre sa Vie, Pierrot le Fou, Une Femme est une Femme,
est morte,
bon dieu qu’elle était belle et splendide actricearf, ainsi va la vie,
putain, tout se recouvre peu à peu de cendres à partir d’un certain âge15 décembre 2019 à 11 h 23 min #35684
bzoParticipantil y a quelques instants, j’en tremble et suis encore complètement ému,
quelques moments glorieux à la cuisine,
j’étais en train de laver les différentes parties de mon gros presse-fruits,
nu évidemment, je me suis mis à bouger mon cul,
à me frotter les couilles, le pénis avec mes cuisses et à faire remonter des contractions
tout en continuant de laver doucement les morceaux de plastique sous l’eau chaudeinstantanément j’avais un brasier dans le bassin
et des ondes délicieuses qui commençaient à se répandre dans tout mon corps,
ce fut très rapidement un exercice de haute voltige
entre continuer de laver malgré tout
et puis bien m’appliquer dans mon bassinj’étais de plus en plus en feu, c’était tellement excitant,
j’avais surtout du mal avec l fait que mes yeux se refermaient constamment sous la pression du plaisir
et que je devais les ré-ouvrir un peu pour voir ce que je faisais,
je restais ainsi de longues secondes à gémir, à récurer le plastique au-dessus de l’évier
et à me faire récurer par moi-même en basvers la fin, (cela aura durer deux, trois minutes tout au plus),
je me suis rendu compte que je caressais la carcasse du presse-fruits sous l’eau courante
comme si c’était une part de moi-même
et qu’au plus je la caressais avec langueur, avec ardeur,
au plus je ressentais l’excitation en moi comme si je me caressais moi-mêmemoments puissants, moments extraordinaires,
c’est noté dans mon calepin mental qu’on peut fait aussi des choses comme cela16 décembre 2019 à 7 h 27 min #35685
bzoParticipantmettre en route la machine
parfois c’est instantané comme ce que j’ai décris un peu au-dessus,
quand retrouvant mes esprits sous les draps encore,
je faisais tout démarrer instantanément,
d’autres fois il y a quelques secondes de décalage,
je ne suis pas sûr de quoi cela dépend
mais au fond cela n’a pas grand importance,
l’important c’est que le petit miracle ait lieu à chaque fois,
que le robinet à nectar se mette à couler dans ma chairje viens de l’effectuer ce matin, il y a quelques minutes,
ça va, tout est bien là, j’ai eu mes premiers émois,
une trentaine de secondes de décalage
avant de sentir les premières vaguelettes d’ineffable dans mon bassin
puis remontant un peu dans ma poitrine,
temps d’aller préparer mon petit déjeuner, de m’activer pour aller au boulot,
tout cela en plaisir, bien sûr,
en laissant le désir se promener joyeusement dans ma chairalleluia, c’est noel tous les jours pour moi,
avec ma petite caverne d’Ali Baba qui n’en finit pas de se déverser en moi17 décembre 2019 à 7 h 42 min #35686
bzoParticipanthier soir, j’ai refait une séance au lit, une vraie,
cela faisait en fait des semaines que je n’en avais plus faite,
juste quelques minutes par-ci, par là
mais hier soir donc,
j’ai fait une petite demie heure en aneroless
que j’ai enchaînée encore avec un gros quart d’heure avec masseur,
j’ai ressorti mon G-Rider pour l’occasion
et non pas mon dernier achat, le Vice 2ce furent des moments merveilleux,
tous ces progrès que j’ai fait ces dernières semaines grâce aux micro-séances debout,
j’ai perçu que tout cela était là aussi couché,
à savoir la montée sans aucunes restrictions des énergies en moi
et puis la superbe liberté de bouger qu’il y a en position debout,
ce que j’avais découvert avec émerveillement,
que le désir pouvait nous mener, nous danser, tout à son gré,
certes n’existait pas couché
puisque le corps n’était pas exposé dans l’espace de la même façon,
cependant la liberté, la richesse de mouvements que j’ai acquises debout,
je l’ai bien senti,
se répercutaient aussi au lit,
ce fut glorieux, ce fut magique,
comme j’ai été emporté, comme j’ai été bouleversé de fond en comble, instant après instantet puis après, le bon quart d’heure avec mon g-Rider,
je l’ai choisi en dernière minute, plutôt que le Vice 2,
je ne suis pas sûr tout à fait pourquoi
mais là aussi, j’ai passé des moments tellement intenses,
avec une telle félicité dans ma chairle G-Rider est plus massif que le Vice 2,
j’avais une moins grande liberté de mouvements avec,
le fait que tout le long, je bougeais beaucoup les cuisses,
je le sentais, le Vice 2 aurait été plus appropriémais même ainsi, les sensations ont été au rendez-vous, oh combien,
le masseur remplaçait, au fond, simplement, les contractions
sinon tout le reste était identique
mais les résultats bien différents,
j’écartais plus les cuisses avec des va et vient du masseur plus aisés,
quand je les refermais,je maintenais de fortes pressions en moi avec le masseur,
tout en frottant mes cuisses sur mes parties, comme d’habitude,
j’ai eu des orgasmes tellement intenses ainsi,
absolument divinmais désormais mes séances avec masseur seront plus nombreuses
car elles sont l’exact pendant de mon aneroless,
la seule différence foncière étant qu’il y a le masseur à la place des contractions
mais au niveau des résultats,
il y avait un monde de différences au niveau des sensations, des orgasmes,
moins de finesse et de variété avec le masseur
mais une quantité très augmentée, massive,
grâce aux contacts directs avec la prostateje vais désormais alterner masseur et aneroless,
c’est trop divin ainsi,
revenir à des séances plus longues au lit aussi chaque soir18 décembre 2019 à 10 h 54 min #35695
bzoParticipantc’est comme s’il y avait une porte entrouverte en moi,
une porte entrouverte sur la magie d’un plaisir d’une incroyable richesseà la maison quoique je fasse, quelque soit mon occupation,
je peux laisser s’exprimer mon désir,
je peux laisser chanter mon corps,
il y a un tapis magique quelque part, moteur allumé, prêt à décoller, qui m’attend tranquillement,
je n’ai qu’à enchaîner une ou deux caresses, un ou deux mouvements du bassin,
quelques frottements de mes cuisses sur mes bijoux de famille
et déjà il m’emporteet comme il m’emporte…
rouler en moi comme un fétu de paille sur des vagues de volupté,
immergé, trempé jusqu’à l’os, dans un nectar voluptueux,
coulé par dix mille mètres de fond dans du nectar voluptueuxdevenir à ce point complice de son corps, à ce point acolyte de son corps
c’est peut-être ma plus grande satisfaction,
à quel point je suis capable de l’écouter,
à quel point je suis capable de l’entendre,
à quel point je suis capable d’ouvrir ses portes les plus secrètes,
à quel point on est capable de s’envoler ensemble, de voler en communionfaire monter librement toutes ses énergies les plus intimes, les plus vitales
réclame juste cela,
devenir complice totalement de son corps, savoir l’écouter,
injecter dans sa chair tout l’amour, toute l’ardeur, toute la tendresse
qu’on porte en soisur la route de la soie intérieure,
je suis sur la route de la soie intérieure,
on n’imagine pas à quel point elle est large, elle est immense, elle est sans fin
c’est un boulevard ardent vers le ciellibérer ce corps, le laisser galoper librement,
libre comme l’air, libre comme des notes de musique,
comme on est récompensé de ses efforts,
comme on est récompensé d’avoir insisté et encore insisté,
quand on arrive à de pareils résultats
quand toute notre être n’est plus qu’une flamme dansante,
qu’on est l’incandescence-même,
avec comme combustible, nos énergies les plus secrètes,
ce que la vie a placé en nous de plus précieux,
dans nos abysses un lac sans fond de vibrations scintillant dans l’obscurité
pour alimenter toute cette folie douce,tout cette folie soyeuse
que je libère dans ma chairje me dépouille totalement de mon identité sexuelle,
accéder l’unicité de ce corps, accéder à la plénitude de ce corps,
accéder au spectre entier des sensations qu’il contient18 décembre 2019 à 17 h 25 min #35698
bzoParticipantje viens de dénicher ce bouquin:MAGALI LE MENS: «MODERNITÉ HERMAPHRODITE. ART, HISTOIRE, CULTURE
http://editionsdufelin.com/o-s-cat-r-628.htmlle sujet de l’hermaphrodisme, de l’androgynie, m’intéresse tout particulièrement ces derniers temps,
vivant ce que je vis durant mes séances,
c’est-à-dire un effacement total des frontières de mon identité sexuelle,
vivant ainsi des moments d’une incandescence rareje ne suis pas sûr que cet essai répondra à mes attentes, étanchera certaines de mes interrogations,
mais il a éveillé mon intérêt,
il est tout récent en fait, avril 201918 décembre 2019 à 22 h 41 min #35706
bzoParticipantj’ai commencé l’essai, Modernité hermaphrodite, dont je signalais l’achat juste au-dessus
il a l’air d’épuiser le sujet et de l’aborder sous tous ses aspects,
il est sorti en fait seulement au mois d’octobre dernier
et il se trouvait déjà chez mon bouquiniste favori,
je ne vais pas me plaindre j’ai pu l’acheter à moitié prix en parfait état,
ce genre d’essai universitaire sont en général de gros pavés assez cher,
quel richesse documentaireje relaterais au fur et à mesure de mon avancement dans le bouquin,
des passages les plus marquants concernant ce sujet
qui m’intéresse désormais au plus haut point,
encore une fois étant donné de ce que je vis durant mes séances18 décembre 2019 à 23 h 11 min #35708
bzoParticipantj’ai fait changer le titre de mon fil, de mon journal, par notre cher @andraneros
qui a ce pouvoir
pour qu’il corresponde plus à ma pratique, à ce qu’elle est devenuemes énergies des profondeurs, montant désormais tellement facilement, tellement massivement,
j’ai bien l’intention d’essayer de les exploiter autrement aussi,
du plus de façons possible en faitje vais refaire à nouveau cette sorte de danse, tandava
avec qui j’avais pourtant obtenu des résultats très intéressants
mais que j’ai abandonné malgré tout
car je suis quelqu’un d’assez impatientmais aussi je vais reprendre le fameux article d’@adam qui avait provoquer tant d’engouement,
de ma part et de la part d’autres, décrivant en détails une séance de tantrisme
à laquelle il avait eu le bonheur de participer
avec beaucoup d’émotions et beaucoup de sensations délicieuses à la clef si on se fie à son texteje crois qu’avec tout ce que je peux faire monter en moi si facilement,
je suis beaucoup plus prêt pour tout cela, prêt pour me diversifier
ces énergies sont un carburant universel en nous,
on peut s’en servir comme combustible de bien des façons,
autrement que sexuellement aussi, je le sensmais aussi dans le domaine de la sexualité, je vais un peu ré-explorer des pistes que j’ai abandonnées,
pour essayer de me diversifier, j’ai trop tendance à me replier sur une seule façon de faire,
je suis un monomaniaque de la pire espèce, il faut que je brise un peu ce cercleje vais refaire des tentatives avec le fameux Wand en métal chinois
que certains par ici aiment tant
et puis aussi, puisque j’ai fait l’acquisition du Vice 2 il y a un certain temps,
je l’ai utilisé essentiellement sans le mettre en route, pour le peu que je m’en suis servi
puisque je pratique quasi exclusivement aneroless
mais d’après ce que j’ai pu constater,
il offre au niveau des vibrations, une telle variété de possibilités, une telle richesse,
une sophistication dans l’utilisation unique à ce jour
qui me donnent là aussi envie d’insister un peu
et essayer d’obtenir des résultats en mode vibratoire,
ce que j’ai toujours délaissé à ce jour comme n’entrant pas dans mon champ d’intérêtmais je crois que tout cela est désormais beaucoup plus facilement à ma portée
avec toutes ces vibrations qui affluent tellement facilement en moi,
je n’ai qu’à un peu contracter les fesses,
me laisser aller dans ma chair, m’ouvrir, m’offrir et me laisser envahir
et déjà je suis inondé de vibrations cristallines, lumineuses,
l’impression que ma chair résonne avec une finesse et une précision inouïesvoilà un bel et bon programme pour les mois, pour les années, à venir,
au travail! souhaitez-moi bon courage!19 décembre 2019 à 7 h 54 min #35712
bzoParticipanthier soir, nouvelle séance au lit,
un bon quart d’heure aneroless, un autre avec masseur,
cette fois-ci le Vice 2 puis encore quelques minutes à nouveau, anerolessconfirmation que le Vice 2 est plus adapté désormais à mes jeux, à ma nouvelle façon de procéder,
c’est-à-dire avec les cuisses qui jouent avec mes parties,
que cela s’entremêle avec les va et vient du masseur,
ainsi le Vice 2 reste bien plus maniable,
du fait qu’il est moins massif que le G-Rider,
tout en ayant la bonne longueur pour aller appuyer là il faut
grâce au centimètre supplémentaire par rapport au Vice 1j’ai découvert une nouvelle posture déjà, ma foi, assez diabolique,
couché sur le dos, je lève les jambes à la perpendiculaire
puis je croise les genoux comme si j’étais assis les jambes croisées ,
ainsi les cuisses sont serrées sur mes parties et mes fesses aussi pressent bien le masseur,
j’alterne de petits mouvements des cuisses avec des pressions du masseur,
tout bouge donc plus ou moins ensemble mais avec énormément de variété
et une intensité remarquable atteinte rapidementchaque pression du masseur semblait ouvrir toujours plus de vannes en grand en moi
par où des flots entraient en rugissant,
j’avais l’impression d’avoir un multitude de ces vannes grandes ouvertes dans mes entrailles
créant une symphonie désordonnée de flots chantant sauvagement,
à chaque pression du masseur, d’autres vannes se lâchaient,
venaient y ajouter toujours plus de tumulte délicieux, chaud, soyeux,
je me sentais comme une baignoire en train de se remplir de nectar,
je n’en finissais pas de geindre, de râler, sans discontinuité
comme un animal humain en rut, jouissant non stop, ne se contrôlant plus,
l’âme et le corps volant là-haut ensemble,
quelle sensation de sentir ces deux-là, comme fondus ensemble, tourtereaux amoureux,
impression généralisée de leurs plumes légères fendant l’air, partout en moi19 décembre 2019 à 23 h 36 min #35715
bzoParticipantà partir d’un certain degré de qualité des sensations,
le plaisir sexuel devient aussi un moment de communion dans la chair,
un moment de félicité comme hors du temps,
tout en restant quelque chose de profondément animal, de profondément charnelles sensations occupent un spectre de plus en plus large
tout en acquérant une finesse incomparable,
une précision dans les nuances comme des ciselures ondulantes,
une gamme sans cesse se renouvelant de sensations
comme une roue au diamètre sans fin tournant,
offrant l’infinité de ses rayons sans cesse changeantla félicité est dans ma chair, cette jouissance douce,
comme un baiser ineffable partout dans ma chair,
je vibre, comme je vibre!
je vibre d’amour des pieds à la tête, jusqu’au plus profond de mon être,
comme je peux me sentir bien durant mes séances,
quelle divine sensation d’épanouissement, de plénitude19 décembre 2019 à 23 h 56 min #35716
bzoParticipantj’aime beaucoup aussi les jeux avec de l’urine, les fameuses « golden shower »
que je pratique tout seul de temps à autre,
je sors une alèse imperméable dont je recouvre le lit, je bois pas mal d’eau avant la séance,
rien besoin de plus,
après il faudra prendre une douchec’est en même temps quelque chose qui fonctionne au niveau du fantasme sans doute
mais beaucoup moins qu’on pourrait le croire,
c’est essentiellement mécanique, j’en suis persuadé,
enfin de la façon dont moi j’opère, c’est comme cela que je le perçois,
toujours en fin de séance,
quand beaucoup de plaisir est passé dans mon bassin
quand tout la zone est devenue ultra-sensible, sur-excitéele fait à ce moment-là,
de pousser pour faire monter de l’urine puis de la sentir sortir,
provoquent une excitation incroyable dans le bassin, dans les parties génitales,
la sensation de l’urine qui monte et qui est expulsée,
c’est comme si on avait les jets d’une éjaculation,
une longue éjaculation par intermittence de plusieurs minutes,
c’est le même genre d’explosion orgasmique qu’on éprouve dans le bas-ventre,
c’est absolument divinpuis toutes ces petites gouttelettes chaudes
qui se mettent à courir à la queue leu leu sur votre ventre, votre bas-ventre, vos cuisses,
parfois jusqu’à être éjectée sur votre poitrine, voire jusqu’à votre visage,
cela fait comme autant de mini-caresses qui semblent se déplacer les uns derrières les autres,
petites choses vivantes, petites choses fugaces,
c’est tout à fait irrésistible
si on fait cela donc au bon moment,
c’est-à-dire, en fin de séance quand toute la zone a été en feu pendant un bout de temps20 décembre 2019 à 8 h 39 min #35717
bzoParticipantje travaille beaucoup sur l’alternance
entre les moments en mode liane lascive et les moments en mode pénétration,
leur synchronisation, leur dialogue, les enchaînements,
tout cela est tellement important pour une tension sexuelle
qui augmente régulièrement, puissamment, progressivement
pour permettre des beaux décollages, de belles envoléesmais je me rends compte que j’ai abordé le sujet peut-être avec une mauvaise perspective
ou du moins pas la plus efficace,
effectuer des alternances nettes, passer de l’un à l’autre distinctement,
exige une intervention constante du moi pensant,
qui va dire, « là tu arrêtes de bouger, de te caresser
et tu effectues des contractions »,
quelque part, c’est préjudiciable au rythme, à l’élan du désir qui devrait rouler tout seul
mais en même temps, je sentais bien des résultats positifs malgré cette objection,
cela fonctionne tout de même, beaucoup de sensations fortes superbes, de beaux orgasmes,
de belles envolées,
cependant il y a moyen de faire mieuxje m’oriente pour l’instant vers une alternance indirecte, en quelque sorte,
où c’est non pas ce que je fais, je laisse libre cours à mon élan, à mon corps
mais j’alterne mon attention, le focus de ma concentration,
quoique je fasse, c’est mon attention que j’alterne,
la dirigeant tantôt vers mon bassin, sur les contractions,
tantôt la laissant s’élargir et suivre les mouvements du corps, les caresses,
les pressions des cuisses sur les parties,
l’attention devient en quelque sorte comme le cocher de l’attelage,
il dirige et le reste suit,
les résultats ainsi, sont très très intéressantsje suis à fond sur cette piste pour l’instant,
laissant complètement se faire tout seul, mes gestes, mes mouvements,
dirigeant uniquement l’attention, la direction où je porte mon attention
et ainsi tout le reste semble suivre,
les actions physiques semblent suivre mon focus comme un attelage
sans que j’intervienne directement20 décembre 2019 à 20 h 51 min #35726
bzoParticipantces moments soyeux,
ces moments de soie,
ces moments où une mer de soie semble danser partout en moices moments soyeux,
ces moments de soie,
ces moments où une vibration chaude et soyeuse semble m’emplirces moments soyeux,
ces moments de soie,
ces moments où un chant soyeux et profond, semble s’élever partout dans mon sangces moments ondulants,
ces moments de miel,
ces moments où toute ma chair semble de miel et d’ondulations soyeusesces moments ondulants,
ces moments de miel,
ces moments où tout ondule tellement soyeusement partout en moices moments ondulants,
ces moments de miel,
ces moments où un chant comme du miel soyeux, semble vibrer partout en moi21 décembre 2019 à 0 h 39 min #35728
bzoParticipantce corps,
dans ce monde,
est formé de chair, de sang, d’os, de nerfsmais j’ai parfois l’impression qu’il y a une sorte d’autre monde
auquel on accède brièvement
dans lequel il est formé de sensations, d’orgasmes, d’extases, de volupté, de mystèreet que c’est notre vrai corps quelque part, notre seul vrai, notre corps intemporel
donc quand nous nous envolons, que nous sommes emportés par le plaisir,
nous percevons en fait pendant quelques instants ce que nous sommes vraiment,
nous vivons pendant quelques instants vraiment dans notre corps,
nous vivons dans la réalité absolue de cette chair,
nous percevons son essence vraie21 décembre 2019 à 1 h 25 min #35729
bzoParticipantpar ici, il n’y a plus rien à savoir,
il y a juste le désir
et le savoir du désir21 décembre 2019 à 9 h 15 min #35731
bzoParticipanthum, mon petit texte juste au-dessus, pas très parlant,
je devais être trop perdu dans les nuages de mon excitation21 décembre 2019 à 9 h 42 min #35732
bzoParticipantj’ai évoqué récemment que certains jours,
il fallait jusqu’à quelques dizaines de secondes avant que tout soit bien en place,
que la machinerie se mette en route,
d’autres fois que c’était instantané ou quasice matin, une analogie m’est venue
qui donne une idée assez exacte de ce qui se passemon corps, tout mon être plutôt,
est en même temps l’instrument et l’instrumentiste,
selon les jours, l’instrument au réveil est plus ou moins désaccordé, les notes sonnent fausses,
il faut que je m’accorde avant que la musique puisse monteret puis les mains de l’instrumentiste aussi
peuvent prendre un certain temps pour retrouver toute leur dextérité,
toute leur agilité, toute leur précision,
il faut leur faire pratiquer un échauffement,
le temps qu’elles retrouvent toute leur habilité, toute leur capacité21 décembre 2019 à 10 h 46 min #35733
bzoParticipantquelques précautions d’usage et mises au point que je réitère régulièrement
à l’adresse d’éventuels lecteursj’écris cette sorte de blog avant tout pour moi-même,
il me permet de faire le point sur ma pratique, son évolution,
son intrication de plus en plus grande dans ma vie
mais aussi parce que j’aime écrire,
le plaisir d’assembler des mots, le plaisir d’assembler des mots en phrases,
des mots qui évoquent, des mots qui font naître du sens, des mots qui témoignent,
des mots qui témoignent de l’ineffable, de l’ineffable dans la chaircependant dans mon fil, tout ce qui est description technique, est à prendre avec des pincettes,
j’expérimente tous azimuts, je teste constamment,
parfois c’est du grand n’importe quoi malgré l’enthousiasme et la conviction dans les mots,
je peux affirmer prendre une direction précise, pratiquer désormais que d’une seule façon,
cela peut paraître définitif
mais parfois, souvent?, ce sont juste des tentatives, des expérimentations,
abandonnées quelques heures après avoir écrit dessus,
d’autres gestes, d’autres façons de procéder, d’autres trucs relatés,
sont effectivement adoptésj’ai écrit au-dessus que j’écrivais avant tout pour moi-même
mais peut-être avant tout de même,
pour d’éventuels lecteurs qui sont engagés dans la même sorte de voie que moi
car autant pour le plaisir prostatique,
on peut trouver en cherchant un peu de la guidance, des témoignages, des conseils précieux,
des textes et des personnes qui peuvent apporter ponctuellement une aide dans notre cheminement,
autant si on veut s’engager dans une voie plus radicale comme la mienne,
abandonnant peu à peu une pratique exclusivement prostatique,
pour une pratique où la prostate contribue, est fort présente
mais n’est plus l’unique contributrice des sensations,
une pratique qui cherche à aller au-delà de notre identité sexuelle d’homme,
à aller puiser directement dans les énergies que nous avons dans nos profondeurs,
et à les vivre au féminin dans notre chairpourquoi au féminin?
pour la raison toute simple que ces énergies que nous avons dans nos abysses,
j’en suis convaincu personnellement, sont féminines dans leur essence,
c’est donc en les vivant au féminin
qu’elles peuvent exprimer tout leur potentiel, toute leur richesse,
qu’elle dévoile un infini carrousel de nuances ,
dévoile une capacité à épanouir, à rassasier, la chair, sans égaledonc si jamais une personne engagée dans ce type de voie, passe par ici, passe par mon fil,
cette voie sur laquelle il est si difficile de trouver des témoignages
car il y a tant de tabous, tant de transgressions, qui surgissent
auxquels il faut faire fasse, qu’il faut confronter, qu’il faut vaincre,
concernant son identité sexuelle,
il faut parvenir à en effacer les frontières durant les séances,
cela provoque un questionnement, une remise en question, de fond en comble, de son être
car cela va encore bien plus loins que juste le questionnement des limites de son identité sexuelleune personne donc pareillement engagée dans ce type de voie,
j’aime à croire qu’il trouvera dans mon fil quelques témoignages et quelques conseils précieux
ne fusse que savoir, que d’autres avant lui, se sont engagés dans cette direction,
vivent le même type d’expérience, essaient les mêmes choses,
sont habités par la même folie douce,
cela conforte, on n’est pas complètement fou,tout seul dans son coin,
d’autres ont été par là avant
et ont trouvé ce qu’ils cherchaient en eux, cela existe bien, cela peut être vécu,
oui, il y a de la magie dans notre chair, il y a beaucoup de magie dans notre chair,
ces personnes,ils ont raison de s’écouter, mille fois raison de s’écouter et de s’engager dans cette voie,
il y a un trésor, une source de jouvence, de félicité ineffable, qui les attend
s’ils sont suffisamment patients, résistants, curieux, audacieux, ouverts,
il faut apprendre à s’aimer, à libérer le désir, à libérer la chair
juste cela, s’aimer, aimer sa chair, son, corps
et laisser le désir s’exprimer librement, sans tabous,
laisser la folie douce s’emparer de nous, nous emporter, nous envoler,
nous éclater aux quatre coins de l’horizon21 décembre 2019 à 12 h 25 min #35735
bzoParticipantune matinée comme je les aime,
une matinée à orgasmer et à écrire dessus,
alterner les mots qui décrivent mon plaisir et les moments où je le vis,
tout cela s’entremêle tellement délicieusementla somptueuse récompense dans ma chair est un fruit mûr,
je le croque à pleines dents,
comme son jus dégouline partout en moi,
il m’est devenu si facile d’orgasmer,
j’entre en transe, cela dure des minutes et des minutes,
c’est comme si j’étais plongé dans un aquarium hors du temps,
une densité incroyable partout en moi,
cela coule lentement comme de la lave, cela m’effleure, cela frotte, partout,
chacun de mes cellules , est choyée,
c’est un immense chant qui monte de la cave, comme un fleuve de notes de chaleur, de frissons,
je suis emporté, c’est devenu tellement irrésistible
et facile,
le moindre contact de ma chair me fait redécoller,
la jouissance à fleur de peau21 décembre 2019 à 13 h 22 min #35736
bzoParticipantje crois que je ne vais pas sortir,
juste rester à la maison, à me vautrer dans la luxure,
dans la jouissance continue que me procure désormais ma chair,
cela n’arrête plus,
je suis devenu une fontaine21 décembre 2019 à 21 h 27 min #35740
bzoParticipantje suis quand même sorti finalement,
il fallait que je m’aère un peu
et puis je voulais aller faire un tour chez les bouquinistesils sont en train de rendre tout le centre de Bruxelles piétonnier,
pour les habitants, cela va être splendide,
pouvoir se balader tranquillement, tout l’archi-centre, un espace de déambulation et de flânerie
mais rançon du succès, en ces périodes de fête, un samedi, avec tous les marchés de Noel un peu partout,
il y a une foule compacte dans les rues,
trop, c’est trop, je prends les petites ruelles adjacentes pour éviter la cohue,
il y a vraiment trop de monde pour l’instantrevenu, j’ai repris mes occupations, livres, films, séries et pratique
oh ma pratique chérie, comme tu t’es épanouie ces derniers jours,
comme tu me fais vivre des moments enchantés, des moments privilégiés,
comment décrire encore l’ineffable intensité qui m’envahit?
ces orgasmes qui durent des minutes et des minutes,
quelque chose semble avoir totalement cédé dans ma chair,
il n’y a plus aucune limite aux quantités des énergies qui montent en moi,
ce sont des inondations de vibrations soyeuses qui se déversent partout,
comme une maison soudainement sous les flots,
des flots se ruent par les portes, par les fenêtres
il n’y a pas moyen d’y résister plus de quelques secondes,
je suis emporté, plus fétu de paille heureux que jamais
je pars en vrille, mon cerveau devient feu d’artifice constant
et mon corps bouillonne de bonheur, traversé de coulées de lave soyeuse partout
et cela n’arrête pas, cela n’arrête plusoui, c’est bien pour tout cela que je travaille depuis des mois, des années,
pour vivre des instants pareils,
pour avoir tout cela à ma portée,
je me suis fabriqué une baguette magique23 décembre 2019 à 0 h 15 min #35743
bzoParticipantpeu importe finalement que ce soit un corps d’homme ou un corps de femme,
nous avons une nappe d’énergie commune au fond de nous
et qui sollicitée comme il faut, en se donnant les moyens, en creusant suffisamment en nous,
délivre ce que nous avons envie de ressentir,
nous permet de façonner un plaisir, des sensations, une jouissance, sur mesures,
pour répondre très exactement à notre désir,
aussi éloigné des normes, celui-ci peut sembler
aussi éloigné d’une sexualité conventionnelle, celui-ci peut semblerpas juste une illusion, on peut réellement le vivre dans sa chair,
on peut totalement le vivre dans sa chair,
c’est la création d’un langage, d’un alphabet, nouveaux, pour dialoguer avec notre corps,
à notre unique usageon peut réinventer sa sexualité de fond en comble,
déployer magnifiquement son imagination, la laisser s’unir à notre chair
pour former un nouveau corps, de nouvelles sensations, des nouvelles jouissances,
ce qui paraît le plus intangible, le plus indéboulonnable, en nous,
possède des vis secrètes pour tout réarranger à notre stricte convenance23 décembre 2019 à 7 h 37 min #35744
bzoParticipantj’ai utilisé juste au-dessus l’analogie d’un nouveau langage dans notre chair
mais c’est bien de cela qu’il s’agit,
d’un nouveau langage sexuel dans notre chaircertains de ces langages, tout en étant nouveaux, sont déjà plus ou moins connus,
avec des lexiques et manuels existants, des professeurs, des experts ici et là,
d’autres en revanche , sont totalement inconnus,
il s’agit alors d’inventer en soi une nouvelle grammaire qui va avec, de nouveaux mots, qui vont avecles progrès au quotidien, c’est comme cela qu’il faut les voir,
c’st l’ajout de nouveaux mots, de nouvelles règles de grammaire, mis au jour,
chaque jour, le dialogue avec notre chair, devient plus fluide,
chaque jour nous devenons efficace dans notre capacité dans cette nouvelle langue sexuelle,
avec un vocabulaire de plus en plus riche, des expressions de plus en plus précisesnotre chair est polyglotte sexuellement, elle peut parler des tas de langues,
certaines non liées ou si peu, à notre identité sexuelle,
certaines déjà existants, d’autres rares, existant à peine,
d’autres encore n’existant pas encore,
qu’on invente totalement pour son propre usage
et qui permettent de vivre des sensations uniques en nous23 décembre 2019 à 21 h 06 min #35750
bzoParticipantil y a deux jours, c’était la journée mondiale de l’orgasme…
j’ai bien contribué dans mon coin,
j’ai largement payé de ma personnedemain ce sera Noel,
les boules et le petit Jésus seront de sortie (comme tous les jours en fait),
je vais encore contribuer massivementfrères et soeurs,
jouisseurs de tous les pays, unissons-nous,
la chair est fugace mais le désir est éternel en elle
et notre peau est la plus merveilleuse des pistes de danse
pour des mains baladeuseset maintenant pour la prière païenne,
mes frères et soeurs, joignez-vous à moi,
joignez vos mains sur la peau de votre voisin, caressez son sexe
et répétez après moi,
« en moi tu jouiras, en toi, je jouirai et ainsi unis le plus souvent possible,
nous traverserons cette vie, plus légers, plus comblés, plus épanouis
qu’avec toutes les bigoteries, règles absurdes et restrictions diverses et variées,
imaginées par les prêtres, bigots et fanatiques de tous poils
qui gravitent comme des hyènes autour de la race humaine depuis la nuit des temps »alleluia, alleluia, je suis en toi et je va et je viens
de tout mon braquemart dressé et gorgé de sang24 décembre 2019 à 0 h 21 min #35752
bzoParticipantle plaisir dans ma chair, tout seul chez moi,
c’est un dialogue avec un très cher ami, un ami intime,
on s’arrête un peu, on s’occupe d’autres choses puis on reprend
et ainsi va la soirée,on reprend là où on était,
on reprend au même point, on approfondit, on va plus loin,
on fait demi-tour, on repart dans une autre direction, on s’interrompt à nouveau, on reprend,
on dialogue, on cherche à évoluer, on cherche à avancer, on cherche toujours à aller plus loin,
on cherche à approfondirquand l’intensité monte d’un cran, on sait qu’on a de plus en plus raison,
quand la jouissance est là, on sait qu’on est dans le vrai,
dans le vrai de sa chair,
dans le vrai de ce que porte notre chair,
on sait qu’on touche à l’essentiel, qu’on touche à quelque chose d’unique en noustout cela a du sens, le plaisir a un sens profond, je le sens,
le plaisir est une quête de sens dans l’instant, une quête de vérité dans l’instant,
dans la jouissance, notre chair se révèle, fait entrevoir son mystère, se découvreavoir du plaisir, c’est trouver des clefs dans notre chair,
trouver des clefs pour ouvrir des portes au fond de nous,
c’est trouver une réponse un instant,
être un instant dans le vrai de sa chair24 décembre 2019 à 22 h 50 min #35755
bzoParticipantpar ces temps de fête où l’on célèbre, well, je ne suis pas sûr de ce qu’on célèbre exactement…
il est bon de se rappeler que le vrai sublime se trouve avant tout en nous,
dans notre chair, dans notre âme,
qu’il est approchable d’une certaine manière charnellement aussi,
par le plaisir charnella pureté cristalline des sensations par moments, leur sublime clarté vibrante partout en nous,
est sans doute jusqu’ici dans ma vie,
ce que j’ai connu qui se rapproche le plus de quelque chose qu’on pourrait qualifier de divin ici-basj’ai déjà connu par le passé, des moments de transe absolument uniques,
des moments de communion, d’exaltation, d’une intensité incomparable,
ce fut grâce à la littérature, à la peinture et à la musique,
je pense principalement à certains passages de la Recherche du Temps Perdu de Proust
ou encore du Zarathoustra de Nietzsche, des tableaux de Rubens aussi, de Van Gogh,
en musique, avec Mozart, avec Richard Straussmais la différence essentielle,
même si grâce à quelques auteurs, peintres et musiciens, magnifiques,
quelque chose au fond de moi s’allumait, quelque chose éclairait mes ténèbres,
provoquant une incandescence de tout mon être pendant quelques instants,
il m’était nécessaire pour cela, le support extérieur d’une oeuvre littéraire,
d’un tableau, d’un poème ou d’une musique pour que cela arrive,
pour que cela se déclenchealors que là, avec ma pratique, tout vient de moi de A à Z, c’est du « home made » à 100%
c’est moi qui est mis au point toute cette technique, j’ai creusé en moi jour après jour,
j’ai atteint des énergies au fond de moi, j’ai appris à les libérer,
j’ai appris à les laisser jouer dans ma chair
et désormais mes décollages m’emportent régulièrement tellement loin,
mais tellement loin,
que je vis comme des moments d’extase sublime, des moments de félicité ineffable
et que oui, cela paraît totalement surnaturel, cela paraît totalement divin,
une petite flamme d’éternité semble s’allumer par instants au fond de moi,
la communion paraît totale,
l’unité perdue,
retrouvée -
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