Mots-clés : 

24 sujets de 1,591 à 1,614 (sur un total de 1,614)
  • Auteur
    Articles
  • #50634
    bzo
    Participant

    je m’installe de plus en plus

    dans le plaisir au féminin,

    prends mes aises toujours plus,

    le découvre chaque jour un peu plus

     

    car il s’agit bien de cela,

    cet immeuble a tellement de pièces,

    est tellement un véritable dédale

    qu’il faut l’explorer avec patience

    pour en découvrir peu à peu

    toute la richesse et le potentiel

    #50635
    bzo
    Participant

    ma queue dressée,

    au féminin,

    comme elle vibre différemment,

    comme elle vibre différemment

     

    elle est un petit bâton de dynamite,

    enveloppée parmi mes cuisses

    qui explose,

    à force de petites pressions et frottements,

    en continu,

    avec une telle douceur,

    une telle douceur

     

    jusqu’au moment

    où mes entrailles semblent se liquéfier,

    se répandre un peu aux alentours

    tandis que mes gémissements semblent un chant,

    que mes gémissements semblent un chant

     

    j’offre mes tripes

    sous forme liquide, aux alentours

    elles n’enfantent pas,

    elles dansent un peu à l’air libre,

    dansent un peu à l’air libre

    #50636
    bzo
    Participant

    j’évoque au-dessus ma queue dressée, au féminin,

    ma petite pompe à ondes raidie, aux veines saillantes

    que je cajole entre mes cuisses,

    que je fais rouler doucement, lentement, entre elles,

    que je presse, que je frotte, que j’asticote

     

    dont le gland semble devenir de plus en plus pourpre,

    au fur et à mesure,

    dont je vois la hampe turgescente,

    de temps à autre émerger d’entre mes cuisses,

    comme glissant sur des roulements à billes

     

    drôle de plante de chair, de nerfs et de sang,

    à la pousse extra-rapide,

    montant du terreau fertile de la volupté

     

    partouze généralisée au niveau de mes cellules,

    mes hanches marquent le tempo,

    imprime le rythme,

    lancinant chaloupage,

    danse sexuelle entre mes reins,

    avec mon petit bâton raidi

    comme celui d’une majorette,

    valsant par moments,

    à gauche, à droite, vers le haut, vers le bas

     

    il dodeline de la tête, le bougre

    se penche sur le côté, se penche vers l’avant,

    acquiesce, frémit,, frémit,  frémit,

    se détend un peu,

    se raidit au maximum, à nouveau

     

    mon petit bélier adoré,

    en tout cas par moi,

    temps de cracher ton petit nuage laiteux,

    je me cabre, je rue, je suis pris de convulsions,

    je hurle, je miaule, je rugis,

    du feu liquide se ruant partout en moi,

    des tonnes semblent jaillir de mes reins

    mais non, c’est juste un petit jet ou deux,

    quelques gouttes sur le drap

    #50637
    bzo
    Participant

    il y a un voyage dans l’invisible,

    là, dans l’instant,

    n’importe où, n’importe quand,

    qui vaut toutes les destinations exotiques

    du monde

    #50638
    bzo
    Participant

    “suivre parfaitement le rythme, c’est le créer,

    créer le rythme, c’est le suivre parfaitement”

     

    j’ai toujours cette sensation quand tout fonctionne bien,

    quand tout fonctionne comme il faut,

    optimalement, (optifémininement, ha, ha, ha),

    c’est de suivre un rythme,

    un rythme même, montant de mes profondeurs,

    en même temps que de le créer,

    que de le créer avec mes actions, en surface

     

    quand tout fonctionne parfaitement bien,

    on a cette sorte de curieuse, étrange, enivrante, sensation

    en même temps, que nos actions sont totalement improvisées

    et en même temps qu’elles sont comme dirigées de quelque part

     

    on se sent différemment dans l’espace,

    on se sent différemment dans le temps qui s’écoule, aussi,

    un peu comme de côté,

    un peu comme ayant fait un pas de côté,

    alors qu’en fait, c’est tout le contraire,

    dans ces moments-là,

    on est vraiment dans l’espace

    et vraiment dans le temps qui s’écoule,

    on est n’est plus décalé par rapport à eux,

    décalé par la bulle dans laquelle on vit habituellement,

    créée par notre intellect

     

    dans ces moments, on est vraiment là,

    dans le torrent calme et invisible du présent,

    on perçoit ce que l’on fait

    et on fait ce que l’on perçoit,

    et ainsi, on est vraiment là,

    comme à nu dans l’instant,

    comme à nu dans l’espace,

    on est prêt à ressentir et à vivre,

    la communion du corps et l’esprit

     

    et le temps qui s’écoule, ainsi,

    semble se transformer en sensation de plaisir,

    ne plus exister en tant que temps qui s’écoule,

    semblant s’être arrêté , donc,

    pour se vivre en sensation de plaisir

     

    en agissant, on crée

    et en percevant,

    on perçoit l’action qui vient d’être créée,

    les deux, dans ces moments,

    se superposent

     

    et donc on a cette impression

    d’instantanéité étrange, grisante,

    entre la perception de l’action

    et sa création

     

    c’est le signe que le corps et l’esprit,

    sont parfaitement unis,

    parfaitement complices,

    qu’ils fonctionnent optimalement,

    ensemble,

    dans un même élan

     

    vos actions sont dirigées par votre percetion

    et vice et versa,

    votre perception est dirigée par vos actions

    #50639
    bzo
    Participant

    la réalité durant le temps du plaisir,

    semble beaucoup plus être façonnée par notre perception

    qu’habituellement

     

    on pourrait même dire que notre réalité

    durant le temps du plaisir,

    est tout entièrement façonnée par notre perception,

    nous vivons dans sa réalité,

    pour un moment

     

    et aussi longtemps que possible,

    on voudrait y rester, on se sent bien, on se sent entier,

    on est envahi, bien sûr, par la volupté,

    par la jouissance, par moments

     

    mais elle est fuyante, évanescente,

    irrésistiblement,

    malgré sa toute puissance sur nous, dans ces moments,

    malgré la flamboyance de son univers

     

    la toute puissance,

    dans l’instant de l’extase et de la volupté,

    de la perception,

    est  magnifique à vivre

    car elle ouvre toutes sortes de portes en nous

    auxquelles habituellement on n’a pas accès

     

    cependant elles exigent d’être refermées,

    rapidement, inexorablement,

    nous laissant, un instant, infiniment dépité

    baignant encore dans l’evanescence

    de ce qu’on a vécu, de ce qu’on a perçu

    et de ce qu’on a cru entrevoir

     

    “ces quelques instants vécus dans la chair,

    loin de la maison-mère”,

    on est en tenté de se dire,

    portant encore en soi,

    les traces de la magnificence absolue

    de nos extases, sexuelles ou pas

    #50640
    bzo
    Participant

    par l’intermédiaire des ondes

    générées d’un peu tous les côtés,

    on fait dialoguer les organes,

    entre eux, dans l’invisible

     

    on fait dialoguer la prostate avec la peau,

    avec l’anus, avec les épaules,

    avec les cuisses, avec les cheveux, avec les fesses,

    avec les seins, avec les tétons, avec les génitaux,

    etc,etc

     

    cela change constamment,

    cela doit changer constamment,

    certains deviennent muets pour un temps,

    d’autres entrent dans la danse,

    certains jouent plus de notes, d’autres moins,

    certains jouent plus haut à certains moments,

    plus bas à d’autres,

    c’est ainsi que l’orchestre du corps et de l’esprit,

    animé par le désir,  motorisés  par les énergies,

    font monter les notes,

    font monter la musique

    #50643
    bzo
    Participant

    de retour chez moi,

    après quelques heures dans la chaleur assommante,

    de cette journée de canicule de tout début de septembre

     

    première chose que j’ai faite,

    c’est de me mettre sous la douche,

    l’eau tiède, presque froide,

    bientôt dévalant partout sur ma peau,

    une telle sensation d’ineffable soulagement s’empara de tout mon être

    qui s’accentuant encore prodigieusement,

    se transformant carrément en volupté

    quand mes cuisses vinrent envelopper et presser

    doucement mes génitaux

     

    je me surpris à gémir sous la douche

    mes mains passaient et repassaient lentement dans mes cheveux

    et mes hanches s’étaient mis à onduler doucement

     

    délicieux mouvement de balancier

    tout au ralenti,

    je semblais me bercer,

    me bercer de plus en plus dans un plaisir

     

    un nid de chaleur soyeuse

    dans lequel j’étais installé

    tandis que m’enveloppait le rideau liquide

    qui refroidissait ineffablement ma peau

    #50645
    bzo
    Participant

    redécouvrir chaque jour son corps

     

    bien l’explorer,

    c’est se rendre compte

    à quel point , avec chaque jour qui passe,

    il est capable de se renouveler

     

    c’est comme un pianiste

    qui jouerait depuis le premier jour,

    sur le même instrument,

    il le connait par coeur, oui

    mais à chaque fois que les grappes des notes commencent à s’élever,

    la musique semble différente

    car ses doigts sont libres, suprêmement libres,

    ils sont reliés à son coeur et à ses tripes

    #50646
    bzo
    Participant

    les pieds sur la table,

    je me  frotte machinalement, lentement,

    une jambe contre l’autre

    tout en regardant un petit film

     

    j’adore tellement sentir les peaux

    avec les poils écrasés entre elles,

    se mouvoir l’une tout contre l’autre,

    cela fait comme un froissement délicieux,

    fines vaguelettes de soie

    qui se répandent pas loin de la surface

     

    plus haut, les couilles et le pénis,

    sont massés aussi, avec le même mouvement,

    un peu, entre les cuisses

     

    un petit peu de volupté,

    pour m’accompagner tout le long du film,

    de temps à autre,

    je laisser aussi mes doigts errer sur la poitrine,

    cela allume tout de suite plein de canaux en moi,

    les choses deviennent immédiatement plus sérieuse,

    mes hanches, tout de suite,

    automatiquement se mettent à bouger

     

    le plaisir est devenu tellement un compagnon de tous les instants,

    de temps à autre, j’augmente le volume,

    à d’autres, je le garde baissé

    mais rarement je l’éteins complètement

    quand je suis seul à la maison

     

    il se sent bien en ma compagnie,

    il m’a adopté, je l’ai adopté

    je le nourris et il me nourrit

    #50647
    bzo
    Participant

    le plaisir

    est comme une pieuvre géante en moi,

    dès que la machinerie se met en route,

    je la sens qui se met à bouger,

    qui se met à mouvoir

    ses millions de tentacules de soie

     

    oh, pas toujours toutes en même temps,

    parfois oui,

    parfois juste quelques unes,

    parfois même, juste une,

    juste une

     

    elle glisse en moi,

    se faufile un moment,

    passant d’un organe à l’autre,

    d’un tissu à l’autre,

    d’une artère dans un os,

    explore tout cela minutieusement,

    farfouille joyeusement parmi tout cela

     

    avant que d’aller rejoindre

    ses petits camarades

    pour un moment de symphonie débridée,

    un moment de folie

     

    ah quand elles se mettent à bouger toutes ensemble,

    je la sens vraiment partout en même temps,

    pas une cellule n’est oubliée,

    pas une cellule n’est oubliée, non

     

    la mer, me direz-vous,

    je vous parle de la mer,

    tout à fait, je vous répondrai,

    tentative de description de la mer,

    de ma part

     

    mais aussi d’une petite vague

    qui a couru, un moment, toute seule

    ou bien d’une petite bande

    qui ont fait cavalier seul, un moment,

    qui ont folâtré mutinement,

    un moment, à part

    #50648
    bzo
    Participant

    pour le privilège d’être un moment avec son corps,

    pour le privilège d’être un moment, entier,

    pour le privilège d’être un moment,

    tout entier, en partage

     

    le plaisir

    comme un moment,

    non plus,

    d’ultime égoïsme

    mais comme un moment

    d’être tout entièrement ensemble

     

    #50649
    bzo
    Participant

    le plaisir,

    c’est s’offrir,

    c’est s’offrir,

    en partage

    #50650
    bzo
    Participant

    à soi-même

    ou à d’autre(s)

    #50651
    bzo
    Participant

    ne jamais prendre,

    ne jamais prendre,

    juste s’offrir

     

    tout seul

    ou à plusieurs

     

    #50652
    bzo
    Participant

    tout le long de la soirée,

    je m’offre plein, mais alors, vraiment plein,

    de courts moments de volupté,

    de courts moments de sensations riches et variées

     

    cela dure maximum une trentaine de secondes

    mais elles sont tellement intenses,

    le désir en fractionné,

    je lui réponds du tac au tac

    dès qu’il montre le bout de son nez

     

    cela me suffit pour l’instant,

    pas besoin de plus,

    la qualité du plaisir est telle,

    vraiment pas besoin de plus,

    c’est comme si je décochais à chaque fois

    une flèche

    et qu’au bout de quelques secondes,

    sa pointe s’enfonçait dans le centre d’une cible,

    alors je suis content, je m’arrête

     

    je rassasie ma chair, comme cela,

    à petites gorgées

    mais finalement, sur une journée,

    il y a une superbe quantité de volupté

    qui est passée par les tuyaux,

    de quoi avoir les reins comblés

    #50654
    bzo
    Participant

    après une journée de travail,

    dehors, dans ma boîte,

    on a déménagé dans une des plus hautes tours de Bruxelles,

    cela m’a paru interminable,

    trop habitué au télétravail,

    suis enfin rentré en fin d’après-midi

     

    pris une douche,

    décompressé un peu devant l’écran

    mais me suis commencé

    à vraiment me sentir chez moi,

    quand j’ai repris le contact avec mon corps,

    que je me suis caressé un peu,

    fait monter quelques contractions,

    laissé les cuisses jouer avec les génitaux

     

    là, je me suis vraiment senti chez moi,

    avec les centaines de livres tout autour

    les vases, les tableaux, les sculptures, les oeuvres d’art diverses

    et puis la volupté en moi,

    là je me suis senti vraiment chez moi,

    engoncé dans mon nid douillet

    où tout peut m’arriver,

    où rien ne peut m’arriver

    #50655
    bzo
    Participant

    la main qui me caresse,

    m’appartient ou ne m’appartient pas,

    qu’est-ce que j’en sais

     

    la houle qui anime mes reins,

    est au masculin ou au féminin,

    qu’est-ce que j’en sais

     

    le sexe que je ressens,

    là-bas en bas, en action,

    est un pénis ou un vagin,

    qu’est-ce que j’en sais

     

    oser laisser le désir

    se gambader tout seul en nous,

    sans le guider aucunement,

    on devient à la fois, autant pointu(e)

    que fendu(e)

     

    mon sexe est magnifique

    mon sexe est une fleur tropicale extravagante

    à la fois raide, turgescent,

    humide, entrouvert, soyeux et labyrinthique

     

    on perçoit de fond en comble,

    on est en surrégime, le turbo est enclenché,

    on ressent sur tout le spectre

    et le plaisir devient fou, fou, fou

     

    parvenir à l’indécision du genre,

    dans son corps,

    éveille une volupté toute particulière,

    on est ni homme, ni femme,

    on est un peu beaucoup,

    un peu beaucoup des deux,

    on contrôle l’incontrôlable,

    l’incontrôlable nous contrôle

    #50656
    bzo
    Participant

    version légèrement modifiée

     

    la main qui me caresse,

    est masculine ou féminine,

    m’appartient ou ne m’appartient pas,

    qu’est-ce que j’en sais

     

    la houle qui anime mes reins,

    est au masculin ou au féminin,

    m’appartient ou ne m’appartient pas,

    qu’est-ce que j’en sais

     

    le sexe que je ressens,

    là-bas, en bas, en action,

    est un pénis ou un vagin,

    m’appartient ou ne m’appartient pas,

    qu’est-ce que j’en sais

     

    oser laisser le désir

    se gambader tout seul en nous,

    sans le guider aucunement,

    on devient à la fois, autant pointu(e)

    que fendu(e)

     

    mon sexe est magnifique

    mon sexe est une fleur tropicale extravagante

    à la fois raide, turgescent,

    humide, entrouvert, soyeux et labyrinthique

     

    on perçoit de fond en comble,

    on est en surrégime, le turbo est enclenché,

    on ressent sur tout le spectre

    et le plaisir devient fou, fou, fou

     

    parvenir à l’indécision du genre,

    dans son corps,

    éveille une volupté toute particulière,

    on est ni homme, ni femme,

    on est un peu beaucoup,

    un peu beaucoup des deux,

    on contrôle l’incontrôlable,

    l’incontrôlable nous contrôle

    #50657
    bzo
    Participant

    allez, dernière version

     

    la main qui me caresse,

    est masculine ou féminine,

    m’appartient ou ne m’appartient pas,

    qu’est-ce que j’en sais

     

    la houle qui anime mes reins,

    est au masculin ou au féminin,

    m’appartient ou ne m’appartient pas,

    qu’est-ce que j’en sais

     

    le sexe que je ressens,

    là-bas, en bas, en action,

    est un pénis ou un vagin,

    m’appartient ou ne m’appartient pas,

    qu’est-ce que j’en sais

     

    oser laisser le désir

    se gambader tout seul en nous,

    sans le guider aucunement,

    on devient à la fois, autant pointu(e)

    que fendu(e)

     

    mon sexe est magnifique

    mon sexe est une fleur tropicale extravagante

    à la fois raide, turgescent,

    humide, entrouvert, soyeux et labyrinthique

     

    parvenir à l’indécision du genre,

    dans son corps,

    éveille une volupté toute particulière,

    on est ni homme, ni femme,

    on est un peu beaucoup,

    un peu beaucoup des deux,

    on contrôle l’incontrôlable,

    l’incontrôlable nous contrôle

     

    on perçoit de fond en comble,

    on est en surrégime, le turbo est enclenché,

    on ressent sur tout le spectre

    et le plaisir devient fou, fou, fou

    #50658
    bzo
    Participant

    si vous pouviez me voir,

    vous me verriez juste bouger des hanches,

    presser un peu les génitaux avec les cuisses,

    laisser les mains courir sur le corps

     

    en étant très attentif,

    peut-être pourriez-vous même voir

    les muscles du périnée, chez moi, qui se contractent très régulièrement

    mais c’est peu probable que ce soit visible, en fait

     

    mais c’est ce que vous ne voyez pas ,

    c’est le plaisir que je suis en train de me sculpter avec tout cela,

    la volupté que je suis en train de me mouler à l’intérieur,

    les sensations si spéciales que je suis en train de vivre

     

    enfin, si vous avez des oreilles et des tripes,

    vous pourriez tout de même un peu les deviner,

    en fait, si vous pouviez bien m’entendre,

    je vous défie de ne pas bander

    ou de ne pas avoir la chatte complètement humide,

    instantanément

    #50659
    bzo
    Participant

    déplacer toujours à la bonne vitesse, son corps

    ou même juste un membre  ou même juste un doigt,

    même juste contracter un muscle,

    n’importe lequel

     

    c’est prendre , selon les moments,

    le rythme d’un escargot grabataire

    ou celui d’un colibri qui aurait sniffé du speed

     

    imaginez-vous, un colibri,

    déjà un oiseau qui se déplace à la vitesse de l’éclair,

    changeant la direction de son vol,

    avant même que vous ayez pu vous en rendre compte,

    accélérant et  décélérant, follement, en un clin d’oeil

     

    eh bien imaginez,

    le long, le très long , le très long et fin bec, du colibri,

    un instant,

    dans une fleur dont le pollen serait du speed

    et imaginez-le, l’instant d’après

     

    donc, se déplacer toujours à la bonne vitesse,

    avoir un rythme toujours déterminé

    par l’élan massif d’un désir de fond,

    pas juste dans la frénésie de jouir le plus vite possible

     

    être accordé à son corps,

    totalement à son écoute,

    l’action et le ressenti, totalement synchronisés,

    l’action et le ressenti, en couple,

    guides suprêmes à la manoeuvre

     

    alors, ainsi, balloté au gré des vagues,

    sur l’océan du plaisir,

    totalement hors de contrôle

    et en même temps, totalement en contrôle,

    vous bougez tantôt, à la vitesse d’un escargot grabataire,

    tantôt vous accélérez, vous décélérez, vous changez de direction,

    à la vitesse d’un colibri sous speed

    #50660
    bzo
    Participant

    je me sens tellement en adoration, par moments,

    de plus en plus avec l’âge,

    en fait, dans 20 jours, très exactement,

    je serai à la retraite

    et j’emploierai le plus possible mes jours et mes nuits,

    à être le plus possible en adoration, à tout moment

     

    en adoration devant les merveilles de la nature,

    quoi de plus beau, de plus émouvant, qu’un oiseau

    qu’un papillon, qu’un ciel, qu’un ruisseau ou qu’un arbre

     

    en adoration devant la merveille

    qu’est un corps humain,

    homme ou femme,

    de son potentiel d’extases et d’émotions,

    diverses et variées,

    sans limites

     

    en adoration devant la merveille

    même juste que d’être en vie,

    même s’il y a une cruauté et une douleur infinies

    qui peuvent aussi se mettre en branle,

    à tout instant, dans notre quotidien

     

    en l’adoration d’être, donc,

    de pouvoir péter, me gratter le cul, rire, manger, baiser,

    m’extasier des heures devant un tableau,

    foutre les doigts dans une chatte

    ou serrer bien fort la hampe d’une trique turgescente

     

    même si l’injustice, ici-bas, est infinie,

    autant que la beauté, que l’émotion,

    que la jouissance et la volupté

    #50661
    bzo
    Participant

    piou , j’ai été productif ce matin,

    faut dire que les mots m’ont réveillé,

    en même temps que les caresses et la houle dans mes reins,

    tout cela a tourné ensemble pendant des heures,

    je me suis levé inhabituellement tôt, allumé l’ordinateur,

    me recouchais, me relevais,

    jouissais, jouissais,

    pondais des mots, pondais des mots

    et le résultat est là devant vos yeux

     

    les mots, c’est mon sperme à moi,

    je vous les envoie par giclées à travers les yeux dans le cerveau,

    laissez-vous bien aller,

    laissez tout cela dégouliner dans tout votre être,

    faites-moi plaisir, bandez bandez bien fort un moment,

    humidifiez dans votre petit culotte, votre buisson,

    touchez-vous, touchez-vous

     

    si je pouvais obtenir déjà ce résultat,

    je serai content,

    j’en ai une trique glorieuse et persistante, à l’avance,

    avec du liquide qui suinte de mon gros gland empourpré,

    de vous imaginer le braquemart bien durci au fond du slip en me lisant

    ou les lèvres et le clitoris trempés comme une soupe,

    plein de délicieux picotements dans les entrailles, grâce à moi

24 sujets de 1,591 à 1,614 (sur un total de 1,614)
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.