cette nuit, la séance au lit, 100% prostatique,
a, à la fois, très bien et très mal tourné,
enfin j’ai cru dans un premier temps,
elle a, juste, très bien tourné, en fait
je décrivais plus haut,
à quel point j’étais content d’avoir à nouveau une pratique 100% prostatique
et que j’y parvenais en établissant une sorte de barrière, de séparation
entre le mode yin qui est aneroless et hors du lit
et puis le massage prostatique avec masseur
que je pratique à l’horizontale, sur le matelas
l’utilisation d’un engin en silicone et tout ce que cela sous-entend,
une pratique uniquement au lit, donc,
tout un petit rituel pour se préparer avant,
tout un autre, après, pour nettoyer l’engin,
la moindre mobilité durant l’action ,
la différence très nette entre le type des sensations
m’a aidé à garder séparés les deux mondes, quelques jours
eh bien , c’est fini,
le mode yin a gagné, a envahi le lit aussi
et ma pratique avec masseur
avant-hier, en parvenant à me lâcher complètement
durant une séance au lit en prostatique avec masseur,
je me suis rendu compte que j’avais basculé en mode yin
sans même m’en rendre compte
au lieu des contractions aneroless habituelles
pour recréer en moi la sensation de pénétration,
les va et vient, la sensation de se faire l’amour,
le masseur prenait tout cela en charge,
réveillant en moi, ainsi, aussi, complètement le féminin
mais ce n’est pas grave, ce n’est pas un problème,
en fin de compte, je me suis rendu compte
car l’important , c’est que les sensations soient totalement différentes,
cela reste, ainsi, comme deux pratiques complètement différentes, complémentaires,
même s’il y a des similitudes certaines et des points communs
il semble qu’en solitaire, le mode yin est ma voie exclusive,
qu’elle trouve le moyen de s’exprimer, de m’envahir,
de quelque manière que je m’y essaie,
le lâcher prise XXL, la voie royale d’accès total à mes énergies
qu’elle me propose,
sont trop fortes et s’imposent à moi après quelques jours
quoique je tente
cependant, encore une fois, je me suis rendu compte
que ce n’est pas un problème, finalement,
tellement c’est une autre facette, un autre versant du mode yin
qui s’offre à moi, ainsi, au lit
je qualifie cela de mode yin car je sens
que je bascule au-delà des frontières de mon genre
et que je prends mon plaisir au féminin
mais je pourrais tout aussi bien qualifier cela
de variante du plaisir prostatique
puisque seule ma prostate est sollicitée dans le bassin
et que les sensations sont constamment orgasmiques,
splendidement orgasmiques
et me conduisent aussi aux superbes explosions des orgasmes
ce qu’il n’y a jamais en mode yin aneroless
où c’est plutôt le royaume de la volupté,
d’un carrousel de sensations sans cesse changeantes
et d’une espèce de sensation de jouissance dans tout le corps
mais sans explosions orgasmiques
quand l’intensité de la volupté augmente au-delà d’un certain stade