offrir son cul,
le plaisir d’offrir son cul,
à personne
personne n’est nécessaire
pour avoir du plaisir à offrir son cul,
personne
personne n’est nécessaire,
pour avoir du plaisir à écarter ses fesses, à les resserrer,
à se sentir pénétré, pénétrant,
à se sentir chevaucheur, chevauché,
personne
le plaisir, de se sentir femme pénétrée
d’avoir des hanches dansantes,
des seins gonflés, des tétons durs,
vibrants sous des doigts
et en même temps,
le plaisir de se sentir une verge dressée, dure,
enfouie en elle,
qui fait chanter notre corps, actuellement,
personne est nécessaire
personne est nécessaire, tout le monde est nécessaire,
une femme est nécessaire, un homme est nécessaire,
mais pas forcément, dans deux corps,
un d’homme et un de femme,
miracle du désir,
miracles des ressources enfouies,
en chacun de nous
il et elle, entremêlés
forment un seul cercle immense,
au genre fluctuant,
de par le monde, dans les corps
j’ai rejoins le cercle, pour un instant
tu as rejoins le cercle, pour un instant
il a rejoint le cercle, pour un instant
elle a rejoint le cercle, pour un instant
personne n’est nécessaire,
tout le monde est nécessaire,
ode aux troubles infinis,
des vertiges éveillés par le désir,
qu’on peut percevoir dans le moment,
en dedans et par de-là,
les frontières du genre de son corps
ode à tous les capiteux jeux de miroir
dont notre chair est capable
pour nous entraîner sur le tobogan voluptueux,
d’une exquise dégustation animale