en télétravail,
comme presque tous les jours de la semaine,
je m’octroie de multiples petits moments d’intimité voluptueuse,
des petits moments bien cochons, en solo, devant mon écran,
bien débridés, soudainement je me lâche complètement
cela soulage bien de la tension du travail à l’ordinateur,
tellement c’est un autre type d’activité, dans un tout autre univers
cela se déclenche, la plupart du temps,
toujours, plus ou moins, de la même manière,
je soulève les mains du clavier,
elles vont se poser,
à travers le coton du t-shirt, sur les seins
ou alors, je prends la peine de les glisser dessous,
pour avoir un contact direct avec la peau
et puis je commence à les palper, à les frotter, bien lentement
tandis mes hanches se mettent à bouger,
de plus en plus lascivement
et que mes génitaux, pressés par mes cuisses,
commencent à émettre à tout va, des ondes
qui emplissent instantanément mon bassin
puis se répandent un peu partout, vers le haut, vers le bas
et enfin, clou du mini-spectacle, son et lumière, en interne,
je fais monter une contraction,
place à la souveraine, place à la reine, prostate
et à son obus d’ondes délicieuses
qui va se former et monter, monter, parmi mes entrailles
jusqu’à venir exploser dans mon cerveau,
y faire apparaitre, quelques instants, comme des millions d’étoiles,
autant de titillements voluptueux
qui vont fondre comme neige au soleil,
pour le plus grand ravissement de mes cellules grises
grises et grisées, aussi, pour l’instant
à d’autres moments,
je me détends en 100% prostatique,
dans mon siège, confortablement calé,
je rejette la tête en arrière, ferme les yeux,
écarte bien les cuisses pour qu’il n’y ait aucun contact avec les génitaux,
ceux-ci étant tellement ultra-sensible au moindre effleurement,
je commence à me titiller les tétons
et à faire monter des contractions,
tantôt tout en finesse et en touches légères,
tantôt en mode bucheron,
sentant alors à chaque contraction des muscles du périné,
de puissantes giclées d’ondes prostatiques, s’élevant dans ma chair,
déclenchées comme par un pompage vigoureux
en mode 100% prostatique, désormais,
avec toute l’accumulation des énergies grâce à la non-éjaculation,
chaque contraction provoque comme un mini-orgasme
qui fait trembler tout mon être
en mode yin,
c’est une sensation de jouissance constante
qui s’installe très rapidement,
enfin de volupté tellement intense, tellement riche et tellement variée,
que je me sens constamment au septième ciel
je reste, ainsi, de quelques secondes à quelques minutes,
selon mon envie du moment
puis back to work, avec du nectar qui a coulé en moi